#CORONAVIRUS: En Belgique, l’enterrement devient un casse-tête chinois
#Le coronavirus a changé nos habitudes de vie et même celles de l’organisation de nos enterrements dans nos cimetières. En Belgique, la communauté la plus représentative est marocaine. Depuis le début de la pandémie, on dénombre 4157 décès. La communauté marocaine est la plus touchée des communautés musulmane par le #COVID19 puisque le Maroc a refusé le rapatriement de corps de tout pays étranger. Les services des pompes funèbres, les cimetières accueillent de plus en plus de défunts d’origine marocaine. L’enterrement devient un casse-tête chinois.
Sous l’impulsion du lanceur d’alerte, Karim, j’ai voulu en savoir plus, j’ai ainsi interrogé un politicien et des experts de la mort, celle que l’on ne veut entendre parler…Car on se dit que ce moment pourrait être plus tard. Cette situation nous rappelle le contraire. Tout peut arriver.
Fatigué et démuni, le directeur du cimetière multiconfessionnel de Schaerbeek-Evère décrit la situation à laquelle il fait face tous les jours:
Dans une autre situation, le directeur des pompes funèbres est plutôt satisfait de la croissance de son activité. Car malheureusement, pour genre d’entreprises, si le nombre de mort augmente, c’est une aubaine. En effet, il remarque que c’est bien en région bruxelloise que l’on meurt le plus en ce moment dans la communauté musulmane. Car cette entreprise couvre l’ensemble du pays, les autres provinces sont en baisse par rapport à Bruxelles. Un bilan inquiétant pour les familles, est-ce seulement la cause de l’enterrement forcé au lieu d’un non rapatriement des corps ou s’agit-il du nombre plus important mort de coronavirus? Mais que s’est-il passé?
Le directeur des pompes funèbres islamiques européennes de Schaerbeek nous parle
Le député bruxellois, Sevket Terniz nous recommande de “rester chez soi” même pendant le mois du ramadhan.
Source Hafida BENYACOUB
