#COVID19 ou la recherche désespérée de masques en Belgique, en France. Cette fois-ci, c’est pour tout le monde.
Le dé-confinement est proche en Europe et le risque de contamination reste toujours possible. Les autorités gouvernementales conseillées par des virologues, épidémiologistes des centres de crises continuent à recommander fortement la distanciation sociale et le port de protection faciale. En Belgique tout comme en France, les ministères de la santé n’ont pas réussi à fournir les masques, tant attendus, aux hôpitaux et aux habitants.
La pandémie du #COVID19 pousse toutes les entreprises et, à présent, les habitants à se mobilier. C’est la recherche désespérée de masques pour le secteur de la santé et pour tout le monde. l’Europe vit à la mode “asiatique”.
Le flou, aucune certitude, le Coronavirus nous oblige à vivre l’instant?
Le mois de mai serait le mois des dé-confinement en Europe: France, Allemagne, République Tchèque, Hongrie et Espagne. Rien ne reste certain, le coronavirus ne laisse aucune projection future de l’avenir. Mais il faut s’y préparer tout de même, les entreprises doivent suivre les mesures pour accueillir les employés et les respecter. Le risque 0 n’existe pas. Tout le monde doit y veiller.
En Belgique, le coup de sifflet pourrait être entendu le 4 mai, les employés, les dirigeants des sociétés du B2B (entreprises qui vendent aux autres entreprises) pourront reprendre leur activité. Comme annoncé par la première ministre, Sophie Wilmès, lors de la dernière conférence destinée à la fois à la presse et au public, le dé-confinement se déroulera au fur et à mesure : le 4 puis le 11, 18 mai pour terminer le 8 juin.
Les transports publics et les masques
“la SNCB et Infrabel mettent tout en œuvre pour vous offrir, dès le lundi 4 mai, une offre de trains maximale. À l’heure actuelle, nous prenons toutes les précautions nécessaires pour vous aider à voyager en toute sécurité. Le port du masque sera obligatoire : dans le train, sur le quai et en gare, pour toute personne de plus de 12 ans. Les alternatives au masque sont autorisées à condition que le nez et la bouche soient couverts.
Planifiez si possible vos déplacements pendant les heures creuses (après 9h du matin par exemple, avant 16h ou après 18h).
Pour le trafic transfrontalier et international, veuillez consulter le site sncb-international.com. Pensez à toujours tenir compte des directives des différentes autorités.
Les deux transports régionaux TEC et STIB tout comme la SNCB au fédéral suivent les directives du gouvernement et rappellent les précautions telles que le lavage des mains et la distanciation sociale. Malheureusement, elles ne pourront pas fournir gratuitement des protections faciales aux usagers comme promis par le gouvernement, vendredi dernier. La carence des masques reste toujours d’actualité.
Où acheter des masques ? Comment en fabriquer?
Acheter des masques en ligne, une entreprise mondiale du support marketing en propose.
Vistaprint, la société du groupe Cimpress, spécialisée dans l’aide aux petites entreprises de supports marketing, a innové encore. Dans l’urgence elle a développé deux produits pour reprendre l’activité et vivre le dé-confinement dans l’espace public :
Dans l’entreprise:
La visière de protection du visage anti-projections:
Dans l’espace public et à usage personnel : 2 masques en tissus réutilisables (lavable en machine):
- https://www.vistaprint.fr/vetements-sacs/face-masques-pour-visage?xnav=swsProductOnly_ResultTitle
- https://www.vistaprint.fr/vetements-sacs/tissu-blanc?xnav=swsProductOnly_ResultTitle
La firme rappelle et notifie :
Ces masques en tissu ne sont pas des dispositifs médicaux ni des équipements de protection individuelle (EPI). Nous ne les recommandons pas comme première ligne de défense contre les virus. Ils sont destinés à un usage personnel dans des environnements non médicaux pour contenir autant que possible la propagation du virus. D’autre part, ces visières ne sont pas des dispositifs médicaux ni des équipements de protection individuelle (EPI). Ne les utilisez pas à proximité d’une source de très grande chaleur ou d’un gaz inflammable. Consultez les recommandations sur le port des visières de protection ci-dessous.
Les communes belges et les habitants se livrent à une course effrénée
Très tôt certaines communes de la région de Bruxelles ont distribué des masques produits grâce à l’aide apportée par des bénévoles des ateliers de couture: Bruxelles, Schaerbeek à Jette //www.murielorange.com à Schaerbeek : https://www.point43.be/ et bien d’autres encore.
A Bruxelles ville, il y a un portail européen de couture : https://coursdecouture.org/initiatives-couture-coronavirus/ On y apprend à faire par des tutos, voire des plans simples à réaliser.
Dès le début de la crise sanitaire, la région Bruxelles capitale a lancé un site : masquescoronavirus pour la production de masques anti-projections destinés aux secteurs de soins et de l’aide aux personnes.
Au fédéral, le ministère de la santé a déposé un lien de fichier pdf pour aider à fabriquer rapidement un masque https://d34j62pglfm3rr.cloudfront.net/downloads/20200317_TutoMASK_COVID19_NL.pdf
Du côté des médias sociaux, les facebookers ont été pris d’assaut les pages et groupes en invitant leur amis. Femmes et Hommes sont devenus couturiers en proposant leur services dans toutes les directions du pays. Tandis que d’autres se formaient sur youtube ou instagram pour passer à l’action.
Aujourd’hui, tout semble prêt pour le 4 mai et pourtant tout n’est pas encore gagné. Les nombreuses initiatives restent-elles insuffisantes? Les personnes isolées, sans abris, réfugiées sont encore des cibles vulnérables. Dans ces circonstances, il fort possible qu’elles ne soient pas totalement prises en charge. Les associations humanitaires et caritatives continuent à les soutenir. Est-ce suffisant? La solidarité citoyenne reste sans doute l’une des meilleures actions pour vaincre ce virus invisible que tout le monde redoute.
A l’aube des réjouissances du 1er mai, le #CORONAVIRUS aura tout changé, même la célébration internationale de la fête du travail tant défendu.