Depuis la semaine dernière, les floraisons des aulnes et des noisetiers ont commencé leur pousse. Cette situation météo entre douceur et vent, entraine souvent l’augmentation du taux de pollen et provoque les symptômes d’allergie.
Les personnes sensibles à ce catégorie de pollen peuvent ressentir leurs premiers symptômes si elles se trouvent à proximité de ces arbres. Les précipitations assez fréquentes en cette période ont tendance à maintenir les concentrations polliniques de l’air au plus bas.
Lucie Hoebeke travaille au sein de Sciensano, elle est collaboratrice scientifique du service Mycologie et aérobiologie. Elle explique la situation
Nous arrivons à un stade où les concentrations en pollen d’aulne et de noisetier peuvent rapidement décoller, jusqu’à mille fois plus. Si le temps est maintenu sec au moins quelques jours, les grains de pollen jusque-là confinés dans les inflorescences pourraient se disperser en masse dans l’air.Jusqu’à présent, les valeurs de concentration les plus élevées relevées dans la station aérobiologique de Bruxelles ont été mesurées à 154 grains/m³ le dimanche 13 février.
Suivant la saison printanière voire hivernale, le calendrier n’est quelque fois par fiable. Il existe un site qui informe sur les changements dû à la pollution et changement climatique : airAllergy.be.
Lucie Hoebeke ajoute que le site ne peut pas garantir une prévision exacte.
Les quantités de pollen émises par les aulnes et les noisetiers sont très variables d’une année à l’autre, même si sur le long terme elles apparaissent de plus en plus importantes. C’est un phénomène également observé dans de nombreuses autres stations aérobiologiques dans le monde, et qui est associé avec la montée progressive des températures. Si cette tendance continue en Belgique, nous pourrions nous attendre à la poursuite de l’augmentation du nombre d’allergiques dans notre population et à une augmentation de la sévérité des symptômes».
En Belgique 10 % de la population est allergique au pollen d’arbres de la famille des bétulacées (bouleau, noisetier). Il est recommandé de consulter un médecin en cas de répétions dans l’année.
